Nick Moss Band feat. Dennis Gruenling (US) Victor Wainwright & The Train (US) KTBA Vlierden (NL) (06-09-2019) reporter & photo credits: Paul Jehasse & Lola Reynaerts info organisatie: KTBA info artist: Nick Moss Band - Victor Wainwright © Rootsville 2019

Après avoir vu, mercredi, Victor et son train, il était difficile de faire mieux tellement la qualité était présente.

Ici à Vlierden un beau refrain entêtant «...gonna rock… »,  puis « Thank You Lucille » le magnifique hommage à BB King. Nous avons eu droit également à « Going Down Slow » un slowblues avec un solo de guitare exceptionnel de Pat Harrington.
Terrence Grayson à la basse et Billy Dean de Daytona Beach à la batterie soutiennent très bien la débauche de touches endiablées que nous sert Victor Wainwright.

Ils terminent leur set de deux heures après avoir performé quelques morceaux du dernier cd en date Victor Wainright & the train. La fin est déjà venue et « Healing » termine ce remarquable concert. Ils reviennent en rappel avec un boogie woogie qui d’après le refrain qualifie bien le renversement du « Roland » aux touches étourdies « …Wild, Wild, Wild… »

Pour Nick Moss et Dennis Gruenling, c’est le jeudi que nous les avions vu au Musiekodroom. Ici aussi la qualité y était de belle manière.

Ce jour aussi, Taylor Streiff toujours excellent aux claviers accompagne surtout les boogies mais pas seulement. Notre ami brésilien Rodrigo Mantovani passe avec bonheur de sa contrebasse, à sa basse et Patrick Seals, à ses fûts, tient parfaitement les rythmes différends qui lui sont proposés passant du boogie au slowblues avec grande facilité.

Débutant avec le titre éponyme de leur dernier album « Lucky Guys » Nick et les siens vont nous conduire tout du long dans les arcanes des moments très rythmé à ceux beaucoup plus calmes, avec aussi des classiques du blues comme nous y avons eu droit jeudi à Hasselt.

Après un slow blues de grande classe, Dennis Gruenling se met à nous livrer ‘I’d Rather Be The Devil’ de Skip James and the Blues de 1931 qui sera repris par Otis Spann et BB King plu tard dans le temps. Nous avons aussi droit à un spendide Muddy Waters puis Nick Moss s’assied au pied de la batterie et donne un répertoire grandiose tout en douceur et en finesse. Ici pas de fioriture, juste les accords qu’il faut pas d’envolées, tout simplement magnifique.

Ils feront encore un rappel où tout le public présent était amplement satisfait. Un seul bémol à ce début de soirée, l’habitude d’espérer en une « jam » finale de folie entre les deux formations et qui a tourné court, car les impératifs de la tournée du premier groupe était de partir très tôt.

Mais ne boudons pas notre plaisir car pleinement satisfait des deux formations qui nous ont tenues en haleine 2 fois deux heures, pour un bonheur complet. Encore une réussite chez les frères Brouwers, toujours gage de qualité. Keepin’ The Blues Alive !!!